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"Nordahl Lelandais ou la tentation de l'inversion", début d'un possible article

Cette affaire Lelandais me trouble. Comme le combat d'une certaine France contre une autre. Sade contre Napoléon, ou quelque chose comme ça. Venant de m'inscrire sur le média participatif Encrage Media, j'ai commencé à écrire un article sur le sujet. Début du premier jet :


"Tout est parti de Richard, l’amant latex. De Chloé aussi, qui, pour l’acte, préférait la voiture au lit. L’acte… Ça a déjà un côté vieille France, non ? Celles des années yéyé, des permanentes, des pissotières à gais rendez-vous et des fuites de De Gaulle en Allemagne ou ailleurs. Chambéry a mal vieilli, les maîtres-chiens aussi. Maître-chien, déjà, ça place, ça fait peur, un peu ; ça sent la violence à plein nez.


Mais donc Richard. De lui ou du landais, lequel est plus violent ? Celui qui fantasme sur des kidnappings en latex qui sautent par un coffre de voiture et finissent, l’un debout, l’autre à genoux, dans la forêt de tous les loups. Ou celui qui conduit l’auto et force l’agenouillé parce qu’il l’en prie ? Début de l’inversion. Celle où, d’un certain point de vue, Nordahl s’accommode, obéit, et fait plaisir à l’autre. Au risque de commencer à aimer. A sa manière, mais aimer tout de même. En Scandinavie, sa terre d’origine, le prénom Nordahl signifie « celui qui s’attache ». Parfois trop semblerait-il mais il faut bien se guérir des violences des autres.


Et Chloé alors ? Petit chaperon rouge de 17 ans au moment des faits. Les autres, ceux d’avant. Quand il n’y a pas eu mort d’homme, comme on dit. On... Ni de femme d’ailleurs. Avant… Celui qui sert toujours à juger l’après. Ou non…"


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